Études universitaires et aspirations
Pour ceux qui me connaissaient à l’université, je suis ingénieur des Mines. Après les Baccalauréat, les Mines m’ont séduit car j’y voyais quelque chose d’aventureux comme dans les Films d’Indiana Jones : aller dans les déserts, faire des découvertes (de gisements et non de site archéologique dans mon cas).

Mes amis dans la filière Mines. Photo que j’ai prise en 2003. Être sur terrain, à l’Indiana Jones 🙂

Le rêve après le Baccalauréat
Mais au final, l’usage poussé d’ordinateurs et l’accès à Internet m’a rendu trop « geek ». J’adorais expérimenter avec les logiciels Creative Suite d’Adobe. Je regardais des tutoriels et j’étais éblouis (entre autre par la maîtrise d’After Effects par Andrew Kramer de VideoCopilot). Je voulais être réalisateur de film … J’avais cette envie de créer en moi, cette envie de produire quelque chose.
Première reconversion
En même temps, il y a eu ce film qui m’a trop inspiré : « Live Free or Die Hard« . Ah, être un homme de terrain ne m’a plus séduit du tout, je voulais aussi être celui qui pouvait tout contrôler avec son ordinateur (comme Justin Long dans le film et non comme Bruce Willis). Et c’est ainsi que je me suis reconverti en informatique.

Mes amis geeks 😀 en 2007, lors de notre reconversion (en Informatique).

Geek et hacker 🙂
Mais au fond de moi, j’aimais toujours les vidéos (les effets spéciaux) et pensais toujours que j’allais devenir un réalisateur de film. Et je me suis rendu compte que pour maîtriser la vidéo, il fallait avoir des notions en photographie. J’avais déjà quelques appareils photographiques de ma famille à portée de main et je commencais à
triturer les photos que je prenais avec Photoshop (ou plutôt Paint Shop Pro en ce temps-là).
Informaticien et premier APN
Entre temps, j’ai commencé à travailler en tant que développeur Flex (un produit Adobe, à base de Flash), où il y avait un certain mélange de programmation et de graphisme. Grâce à ce travail, je pouvais enfin m’acheter mon propre appareil photo (pas un reflex cependant mais un simple compact). Cela m’a permis de goûter un peu plus à la photographie mais c’était trop limité. Je languissais d’avoir ces looks d’images professionnelles que je voyais sur internet, mon compact ne me permettait pas de produire ces looks.

Mon travail quotidien pendant les premières années

Ensuite mes nouveaux amis …

CMS et Frameworks … mes anciens plats quotidiens 🙂
Après un certain temps, j’ai enfin pu acquérir mon premier reflex, assez simple au début. Je commencais alors à apprendre la photographie grâce à des cours en ligne. J’ai constaté que la photographie à elle seule était tout un monde à part. La photographie m’a séduit, la vidéographie était mise au placard.
Décision
Mon travail en tant qu’informaticien n’était pas mal, mais je ne voulais pas attendre d’être retraité pour enfin devenir photographe. Et je ne voulais pas devenir photographe 20 jours / 365 jours ou 0,5 jour / 7 jours.
Je ne voulais pas non plus amasser des matériels que je ne vais même pas pouvoir utiliser et apprécier. A quoi bon acheter des équipements et matériels que je ne pourrais pas utiliser parce que je suis au boulot 8 à 11 heures par jour?!
Les années passèrent, je savais que je devais faire le saut. Mais je n’avais pas le courage, j’avais peur. Peur de perdre la sécurité d’un travail stable. Mais des sermons et des discours que j’ai entendus m’ont donné le courage de le faire enfin. Il s’agit bien entendu d’un saut depuis le confort vers l’incertitude (le vide).
Mais je l’ai fait par la foi, la foi en Dieu, Mon Père, en qui je fais confiance et je remets tout (comme quand Pierre était sorti de la barque quand Jésus l’appelé, comme quand David a avancé pour affronter Goliath).

Moi en train de photographier les dernières lueures de Majunga (2016), par Rindra Ramasomanana
Pourquoi
Bref, j’aime créer, je suis un créatif par nature. J’ai fait le saut parce que je suis convaincu qu’en tant que photographe je peux produire des images qui ont les pouvoirs de rendre les gens heureux, d’avoir confiance en eux, de toucher leur coeur, de leur donner le sourire et de l’espoir, de les faire retourner dans le passé, de les rapprocher, de leur faire revivre des émotions et de leur faire admirer / apprécier les oeuvres de Dieu.